Sr Marie-Régis Daillant
1937-7.2021 |
Dans ses jeunes années, à travers la Croisade Eucharistique, Georgette découvre Jésus qui l’aime, comme Il aime tous les enfants. Elle s’attache à Lui, dans son pays d’Avignon, encadrée par un frère aîné et par une sœur cadette, dont elle restera proche par le cœur et le partage des vacances, en Bretagne. Devenue Ursuline de Sion, Sœur Marie-Régis, infirmière et sage-femme, accompagne des enfants dans le service apostolique qui lui est confié : cinq ans, en Côte d’Ivoire, puis, plus de trente ans, à la Pouponnière Valaisanne de Sion. Plusieurs fois, elle y prend en charge, jour et nuit, des bébés malades ou en situation d’abandon. Pour ces petits, rien n’est jamais de trop, comme pour les mères en détresse, accueillies au passage.
En 2006, Sœur Marie-Régis rejoint la Paroisse de Bramois, attentive aux personnes dont elle partage l’étape d’une vie en retraite professionnelle, jusqu’au moment où la santé lui impose un retrait difficile qui s’ouvre à la paix dans l’abandon du soir. |
Sr Henriette Glassey
1926-4.9.2019 |
Aînée d’une belle fratrie, Agnès développe, dès son plus jeune âge, un profond esprit de famille et un sens des responsabilités qui marqueront son engagement. En 1944, à son entrée au noviciat, chez les Ursulines, elle devient Sœur Henriette.
Elle met au service de la communauté ses dons multiples: dextérité, régularité, fidélité.
Au début de sa vie religieuse, elle sert dans des tâches diverses: cuisine, jardin, école ménagère, colonie de vacances… Ensuite, durant plus de trente ans, Sœur Henriette assume, en esprit fraternel, le service de l’économat. Chez elle, piété, fraternité et comptabilité font bon ménage.
Face à l’épreuve de l’âge, elle demeure sereine et active, à la mesure de ses forces, toujours attentive à la vie de ses proches, dans sa famille comme en communauté. |
Sr Gabrielle Müller
2.8.1944-5.4.2019 |
Choyée par ses parents, elle n’a que 6 ans à la mort de sa maman. Cette séparation initiale l’ouvre à un chemin de lumière qui la conduira vers la vie consacrée. Le remariage de son papa lui offre un nouveau partage de vie avec une sœur et deux frères. A 22 ans, elle entre chez les Ursulines de Sion. Comme éducatrice, riche de générosité et de qualités humaines, elle œuvre auprès des enfants et des jeunes, à Lucerne, à Zurich, à Cité-Printemps, au foyer Shalom, puis, en paroisse, à Bramois.
Partout, elle laisse le souvenir de sa gentillesse et de sa disponibilité.
Ensuite viennent d’autres appels.
Sa foi profonde lui permet d’accepter les responsabilités successives de maîtresse des novices, de supérieure locale, de supérieure générale.
Cette dernière mission est interrompue en 2017 par une maladie qui progresse irrémédiablement. Face à cette épreuve, sœur Gabrielle entre dans le Fiat de Marie, confiante entre les mains du Père. |
Sr Lucienne Michelet
10.12.1918-10.1.2018 |
La jeune Noëlle, inspirée par l’exemple de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, entre au couvent à 16 ans. Trois ans plus tard, sa consécration à Dieu se décline en trois verbes : bénir, servir, faire plaisir. Plutôt timide, effacée, Sœur Lucienne assume différentes tâches dans les écoles ménagères, les colonies d’été, puis à Cité-Printemps où elle devient un cordon-bleu pour le plus grand bonheur des enfants.
De retour à la maison-mère, elle trouve encore mille occasions de se rendre proche et utile.
En 2009, après avoir fêté ses 90 ans en communauté, elle s’affaiblit et rejoint l’infirmerie, telle qu’en elle-même : la gentillesse en personne.
Ses yeux aimants s’ouvrent désormais sur la joie chantée à Noël. Reconnaissantes d’avoir cheminé avec elle, nous la confions à Marie. |
Sr Marie-Dominique Sierro
29.12.1928-1.12.2017 |
Dans la ferveur de ses 18 ans, Yvonne entre à Ste-Ursule et s’initie à la vie religieuse avec une âme ardemment missionnaire. Sous le nom de Sœur Marie-Dominique, elle achève sa formation à l’école normale, enseigne dans les écoles ménagères, anime des colonies d’été. Ensuite s’ouvre la route de la mission lointaine. Elle œuvre en Guinée, puis en Côte d’Ivoire où elle poursuit des études bibliques et catéchétiques. La voici formatrice en pastorale, supérieure de communauté, responsable de chantier.
Après 40 ans d’Afrique (1964-2004), elle revient à Sion.
Elle œuvre au démarrage de l’Ecole de la Foi à Yamoussoukro, collabore à SOS Futures Mères, puis à la réception du couvent. En 2010, affaiblie dans sa santé, elle rejoint l’étage des malades. Elle reste missionnaire par l’ultime oblation de sa vie au Christ sous le regard de Marie. Elle nous quitte le chapelet à la main, fidèle à son Patron Saint Dominique.
Nous gardons d’elle le souvenir de son zèle pour annoncer l’Evangile. Elle a bâti, semé, arrosé. Nous lui confions la moisson qui lève à l’horizon. |
Sr Marie-Brigitte Wehrle
22.11.1925-17.2.2017 |
Dans la fraîcheur de ses 16 ans, Marily, cadette de huit enfants, quitte Muolen et le rivage du Bodensee, pour découvrir, à l’autre bout de la Suisse, les Alpes valaisannes et les Ursulines de Sion, auprès desquelles elle commence le postulat en 1943.
Heureuse de se consacrer à Dieu, avide d’apprendre et de transmettre son savoir, elle étudie à l’école normale de Brigue et de Sion. Elle enseigne avec compétence et bonne humeur dans les écoles ménagères, passe ses étés dans les colonies d’enfants, complète sa formation à Menzingen, Genève et Villigen (Allemagne), donne des cours de couture et d’économie familiale à l’école normale.
Elle assume la charge de supérieure locale du couvent, dirige l’ouverture du Home St-Sylve à Vex, œuvre à Caritas Hérémence, devient la cuisinière appréciée des Frères Marianistes.
Dès 1992 et jusqu’à la semaine dernière, elle a géré avec joie son domaine : la buanderie et la lingerie du couvent. Aimer et servir ont rythmé, au son de la cithare, les multiples missions qui lui furent confiées. Après avoir célébré ses 90 ans, elle a exprimé maintes fois son désir de rejoindre son Seigneur, de retrouver celles et ceux qui l’ont précédée dans le Royaume. La voici exaucée. Son rire, sa droiture, son franc-parler, sa participation aux offices communautaires, sa lecture des intentions à la messe dominicale vont nous manquer.
Merci, chère Sœur Brigitte ! Au ciel, continuez à nous accompagner sur un murmure de cithare. |
Sr Vérène Schnyder
21.3.1928-5.2.2017 |
A l’heure de l’office du milieu du jour, ce dimanche 5 février 2017, le Seigneur a recueilli le dernier souffle de notre chère Sœur Vérène Schnyder, née à Erschmatt, en 1928.
La prière et le travail, de jour et de nuit, dans le don généreux d’elle-même, marquent la vocation de Sœur Vérène, entrée au couvent Ste-Ursule, Sion, en la fête de Notre-Dame des Sept Douleurs, le 15 septembre 1949. Discrète, efficace, elle œuvre principalement au Foyer St-Sylve à Vex, puis pendant 27 ans auprès des enfants de l’Institut Sainte-Famille / Cité-Printemps ; enfin, dès 1985, auprès des sœurs malades de la maison-mère.
En 2012, elle accepte, dans la foi, l’éprouvante diminution de ses forces et la transformation de l’infirmerie où elle reste présente non plus comme responsable mais comme résidente, bénéficiant de la gentillesse du personnel soignant.
Dans notre souvenir brillent, comme une flamme fidèle et fraternelle, sa constante disponibilité et sa prédilection pour les petits, les faibles.
Chère Sœur Vérène, après tant de labeurs, reposez en paix sur le cœur de Jésus, dans les bras de Marie ! |
Sr Michelle Bender
17.2.2013-19.7.2016 |
Ce 19 juillet 2016, à l’heure la plus chaude du jour, notre chère Sœur Michelle Bender, née à Châtaignier / Fully le 17 février 1913 a rejoint les membres de sa famille humaine et religieuse qui la précèdent auprès de Dieu. Née dans un milieu fervent, dotée d’un fort tempérament, titulaire d’un brevet d’enseignement acquis à Châteauneuf, Agnès entre dans la communauté Ste-Ursule en 1934, où elle apporte son ardent désir de se consacrer à Dieu. De 1941 à 1943, elle complète sa formation à l’école normale de Fribourg puis exerce successivement son activité dans plusieurs écoles ménagères du Valais central. En été, on la trouve parmi les enfants à la colonie des Mayens-de-Sion. De 1974 à 1991, elle œuvre à la « Résidence St-Pierre » Sion, puis au Foyer « Ma Vallée » Nendaz. En 1991, elle revient à la Maison-Mère et assume l’entretien du linge d’église et des ornements liturgiques pour différentes paroisses dont, finalement, la cathédrale, jusqu’au-delà des 90 ans.
Pour elle, dynamique, dévouée, entreprenante, les années d’inactivité à l’infirmerie ont été une rude épreuve. Elle a vécu cette période crucifiante dans la prière, le chapelet à la main, accompagnée par la communauté, le personnel soignant, et sa famille.
Nous gardons d’elle le souvenir de sa fidélité aux valeurs traditionnelles et, avec gratitude, nous la confions au Cœur de Jésus source vive de tendresse et de miséricorde. |
Sr Rachel Balet
10.6.1930-7.10.2015 |
Le milieu géographique, familial et paroissial a modelé le caractère tendre et rebelle de Thérèse, avec cette part rêveuse, à la fois secrète et communicative, où a lentement mûri sa vocation.
A 33 ans, elle accomplit le pas décisif: le couvent Ste-Ursule devient le lieu de sa vie de prière, consacrée à Dieu et aux autres.
Successivement cuisinière à l’Ecole Normale, à la Maison du Silence, à la Pouponnière, enfin à la cure de Montana-Village, dans un cadre idyllique, en contact privilégié avec les habitants, Sœur Rachel a passé l’essentiel de sa vie à préparer et à servir des repas. Elle a mis tout son cœur à réjouir les enfants, les jeunes et les moins jeunes. Repas quotidiens empreints de simplicité évangélique. Repas festifs marquant les temps forts de l’année liturgique.
En 2014, atteinte dans sa santé, Sr Rachel quitte la Noble Contrée après douze ans de présence, et revient à la maison-mère. Fraternellement accompagnée par la communauté, le personnel soignant, et sa famille, elle traverse l’épreuve de la maladie, comme une ascension vers les sommets où c’est Dieu qui met le tablier pour servir l’humanité.
Chère Sœur Rachel, ton âme franciscaine amoureuse des fleurs, des plantes, des oiseaux, exulte de joie dans la nouvelle création. Avec reconnaissance, nous nous unissons à ta prière.
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Sr Danièle Varone
2.2.1933-22.8.2015 |
Née le jour de la Chandeleur, Ange-Marie grandit dans un milieu fervent, portant comme une flamme discrète son ardent désir de se consacrer à Dieu. À 22 ans, elle descend à Sion rejoindre les Sœurs de Sainte-Ursule, lesquelles sont bien connues à Savièse. Après une période d’études, nous la retrouvons successivement enseignante, éducatrice, directrice, supérieure locale.
Par ses qualités humaines, par son art de tisser des liens avec tact et finesse, elle a marqué les élèves des écoles ménagères et du cycle d’orientation, les jeunes vacancières de la colonie de Thyon, les enfants et le personnel de Cité-Printemps, les résidents du foyer Ma Vallée, les habitués de la Maison du Silence et, en dernier lieu, les paroissiens d’Hérémence.
Les épreuves ont jalonné sa route sans ternir sa sérénité ni obscurcir sa foi. En 2011, de retour à la maison-mère, elle apporte son aide et son sourire dans divers services.
En 2013, de plus en plus affaiblie, elle est fraternellement accueillie à l’infirmerie où elle bénéficie des compétences attentives du personnel soignant. Sa famille et ses amis la soutiennent par leurs visites et leurs messages.
Dans notre souvenir, restent gravées sa simplicité, sa gentillesse, sa prédilection pour les petits et les faibles.
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Sr Anna Imoberdorf
2.1.1930-11.8.2015 |
A proximité des sources du Rhône, Klara a grandi heureuse parmi ses dix frères et sœurs. A 23 ans, elle se présente à Ste-Ursule, Sion, mue par un ardent désir de se consacrer totalement à Dieu. Cuisinière à l’école normale, à la résidence, à la maison-mère, et dans diverses colonies d’été, elle sait aimer, créer des relations, et se laisser aimer. Dans le jardin des souvenirs, restent sa cuisine ouverte à tout venant, ses dons d’écoute et de compassion, ses espiègleries habillées de tendresse.
En 1992, elle apporte son aide à l’infirmerie du couvent jusqu’en l’an 2000. Ensuite, supérieure de la nouvelle communauté locale de Platta (Sion), elle rayonne dans le quartier, qu’elle quitte à regret en 2012, pour des raisons de santé.
Sa prière coule de source de son cœur aimant. Là réside le secret de sa joie, de son regard bienveillant, de sa force dans l’épreuve.
Affectueusement accompagnée par la communauté, par sa famille, par le personnel soignant compétent et attentif, elle a rejoint Johann, son frère prêtre décédé en février 2015.
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Sr Marie-Joséphine Arnold
3.4.1918-26.7.2015
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Fille unique, choyée par ses parents, Stefanie devient institutrice et enseigne 8 ans dans son village.
En 1945, elle entre à Sainte-Ursule, Sion, et prononce ses vœux perpétuels en 1950.
Pour répondre aux besoins de l’époque, elle acquiert le diplôme de maîtresse ménagère et part allégrement où on l’envoie, sillonnant le Valais romand: écoles, colonies, instituts, avec une prédilection pour le Foyer Caritas de Salvan, 1975-1982, destiné aux adultes handicapés mentaux et alcooliques.
En 2001, ses pérégrinations la ramènent à la maison-mère où elle assume en second lieu la responsabilité du réfectoire jusqu’en 2014.
D’une mémoire prodigieuse, elle suit l’actualité et se plaît à nous en informer. L’esprit en éveil, le cœur sur la main, fidèle en amitié, elle s’intéresse à tout et à tous, prompte à aider, à soutenir, à dépanner.
L’épreuve des quelques mois à l’infirmerie a été adoucie par l’accompagnement attentif de la communauté et du personnel soignant à qui va notre vive reconnaissance.
Nous vous invitons à partager notre action de grâce pour cette longue vie de foi, d’espérance et
d’amour.
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Sr Myriam Lorétan
27.6.1921-10.5.2015
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Fille des hauteurs, née dans un cadre pittoresque de rochers, la jeune Elise a trouvé au sein de sa famille et de sa paroisse, l’enracinement chrétien qui l’a conduite à la vocation religieuse.
A 23 ans, avec un zèle ardent et généreux, elle entre à Sainte-Ursule, Sion, et prononce ses vœux perpétuels en 1950. Après ses études à l’Ecole Normale de Brigue, Sœur Myriam enseigne avec joie et dynamisme dans les classes primaires allemandes de Sion.L’été, avec Sœur Michelle, elle anime la colonie des Mayens-de-Sion, répondant aux multiples sollicitations des enfants en vacances.
A l’âge de la retraite, elle prend à cœur le service de la réception du couvent jusqu’en 2007. Viennent ensuite les années d’infirmerie. Jusqu’au bout encore, par une abondante correspondance, elle garde des liens fidèles et chaleureux avec sa famille, ses amis, ses anciens collègues, n’oubliant aucune fête, aucun anniversaire.
Avec reconnaissance, nous la confions à Marie, sa patronne bien-ai
mée.
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Sr Jean-Marie Carrupt
12.1.1920-4.11.2014 |
Remplie de zèle missionnaire, la jeune enseignante Madeleine arrive à 25 ans à Ste-Ursule, Sion, et complète sa formation pour de futurs engagements : 20 ans à l’école normale des filles, 20 ans en Côte d’Ivoire, 10 ans à Bon-Accueil. Après ces périodes intenses d’activités, vient l’épreuve de l’âge et des infirmités.
Mais Sœur Jean-Marie trouve encore mille moyens de faire plaisir, de rendre service.
Elle garde son esprit vif et son franc-parler jusqu’au dernier jour de son pèlerinage vers Dieu en qui repose sa foi profonde.
C’est sans façon qu’elle rejoint le cortège des saints, avec son regard malicieux inondé de lumière.
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Sr Rita Zürcher
25.1.1932-28.10.2014 |
A 26 ans, elle entre à Ste-Ursule, Sion, et met ses dons au service de la communauté, œuvrant à la maison-mère, à l’école normale, à Bon-Accueil, au petit séminaire.
Elle excelle en cuisine, à la lingerie, au jardin, et initie aux tâches ménagères de nombreuses jeunes filles venues comme elle de Suisse allemande.
Au milieu de cette jeunesse, elle se sent en harmonie avec le charisme éducatif de la Congrégation. Elle apprécie surtout de vivre l’Evangile dans la simplicité des relations humaines.
Progressivement, la maladie l’a conformée au Christ en croix sans qu’elle perde sa faculté d’émerveillement face aux photos d’enfants, de paysages fleuris, de messages venus de sa famille. Son rire continue de résonner dans notre cœur et nous unissons notre prière à la sienne.
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Sr Marie-Fernand Cornut
6.4.1922-11.7.2014 |
Aînée de quatre filles, ouverte aux arts, aux sciences humaines et spirituelles, Lydie oriente très tôt sa vie vers Dieu et vers les autres : étudiante à l’Ecole Normale, institutrice dans le Bas-Valais, postulante à Sainte-Ursule en automne 1943.
Sous le nom de Sœur Marie-Fernand, son engagement dans l’œuvre éducative se poursuit : étudiante à l’Université de Fribourg, professeure à l’Ecole Normale des Filles, supérieure locale de la communauté de Notre-Dame du Silence, secrétaire à la paroisse de la cathédrale.
Partout elle remplit sa mission de façon créative, avec une force empreinte de finesse et de douceur. De santé fragile, elle sait conjuguer amour et douleur, douleur et amour, jusque dans les cinq dernières années de sa vie passées à l’infirmerie du couvent. A l’appel de l’ange, elle renouvelle son « oui » à Dieu qui l’introduit pleinement dans la Vie du Verbe fait chair.
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Sr Léonie Schnyder
14.1.1929-15.3.2014 |
Fille de la montagne, la jeune Catherine a grandi dans une famille profondément chrétienne. A 17 ans, elle quitte le Haut-Valais pour entrer à Ste-Ursule, Sion, où elle prononce ses vœux perpétuels en 1952.
Elle révèle ses talents en se formant pour la couture, la cuisine, le jardinage. Elle œuvre dans les écoles ménagères d’Hérémence et de St-Martin. L’école normale des filles bénéficie également de sa présence pour l’accompagnement des volontaires et les cours d’activités créatrices manuelles dans les classes d’application.
Elle rejoint ensuite la Cité-Printemps, pour travailler principalement à la lingerie, en harmonie de cœur avec les enfants. Ces dix dernières années, revenue à la Maison-Mère, elle remplit avec joie la mission de sacristine.
Son sourire discret continue de briller sur nous comme la flamme de sa prière. Reconnaissantes d’avoir cheminé avec elle, nous la confions au Seigneur
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Sr Marie-Louise Salamin
19.12.1915-18.2.2013 |
Benjamine d’une famille de neuf enfants, Emma s’est éveillée très tôt à une profonde attention aux autres. De formation commerciale, elle s’est engagée au service de la Caisse maladie à Sierre. Avec des amies, elle fonda un groupe d’entraide, précurseur du Service social.
En 1944, elle entre à Ste-Ursule. Dès 1949, devenue Sœur Marie-Louise, elle retrouve sa ville de Sierre, comme Sœur visiteuse aux tâches polyvalentes : visites médicales scolaires, placements d’enfants, transport des malades, recherche de travail … toutes les formes d’engagement au service des plus démunis.
Par la suite, elle collabore avec le Service social, mis en place dès 1964. Quand elle quitte Sierre, en 1975, c’est pour retrouver une Œuvre qui accueille des mamans fatiguées, le Bon Accueil, aux Mayens-de-Sion où elle se dévoue jusqu’en 1985. Revenue à la Maison-Mère, elle assume des services à l’infirmerie ; elle y sera elle-même soignée, dès les années 90.
Disponible, pugnace pour défendre les pauvres, Sœur Marie-Louise assumait toutes les tâches avec la même intrépidité qu’au volant de sa deux CV légendaire. Nous gardons d’elle le souvenir d’un zèle ardent, transformé en prière et en accueil fraternel au long des années d’infirmerie.
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Sr Géraldine Ravaz
30.5.1936-29.11.2012 |
Les valeurs de service et de générosité, germées dans le terreau familial, se sont épanouies dans la vocation religieuse de Sœur Géraldine. A 18 ans, elle entre chez les Sœurs de Sainte-Ursule de Sion.
Après avoir obtenu son diplôme d’infirmière, elle est envoyée, en 1960, d’abord en Guinée puis en Côte d’Ivoire. Elle se donne sans compter aux petits, aux pauvres, aux blessés de la vie. En prenant soin des corps, elle veille à développer les multiples ressources de chacun, harmonisant croissance humaine et spirituelle.
En septembre 2011, malgré une santé affaiblie, elle est prête à repartir pour sa chère Côte d’Ivoire, lorsque survient l’épreuve de la maladie.
Configurée au Christ souffrant, elle demeure missionnaire par l’ultime offrande de sa vie. Aujourd’hui, nous croyons que Dieu, dans sa tendresse de Père, lui ouvre les bras et nous gardons d’elle un souvenir débordant de gratitude.
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Sr Anne-Marie Fleiner
9.6.1924–3.7.2012 |
Suzanne a grandi dans l’amour d’une famille harmonieuse dont elle est toujours restée proche. Orientée vers les sœurs de Sainte-Ursule de Sion par la Providence, à travers les Jésuites, Suzanne devient Sr Anne-Marie par sa consécration religieuse en 1950. Son sens aigu des pauvres et l’Ecole sociale de Lucerne l’ont préparée à œuvrer auprès des personnes auxquelles Jésus s’identifie : « J’avais faim, j’avais soif, j’étais nu, persécuté, en prison… »
Partout où elle est envoyée, Sœur Anne-Marie s’engage avec la même ardeur, auprès de celui qui a faim ou de celle qui a soif. Ainsi, à l’Orphelinat des Filles, en colonie, au Foyer de la jeune fille, au Bon Accueil.
De même, en Guinée et au Libéria, de 1963 à 1971. Une autre étape de vie missionnaire se déroule à Caritas Valais où elle œuvre comme assistante sociale, de 1975 à 1990.
Dès lors et jusqu’à son hospitalisation en 2011, elle est présente à la Résidence de Mazerette, comme animatrice spirituelle. Surtout, elle offre un cœur attentif à chacun, à chacune, toujours présente à Dieu et aux personnes qu’elle rencontre.
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Sr Denise Roduit
1926-01.2012 |
Née au cœur d’une famille de 13 enfants, Julienne apprend très tôt la disponibilité et l’esprit de service qui la caractérisent au long de sa vie. A 18 ans, elle entre à Ste-Ursule où elle prend le nom de Sœur Denise.
Après une formation en couture, elle enseigne cette branche dans différentes écoles ménagères, à Hérémence, à Savièse, à Nendaz, à Vernamiège. Elle exerce aussi ses talents de couturière-lingère au Petit Séminaire, à Notre Dame du Silence, à la Résidence St-Pierre, à Bon Accueil, à la Maison-Mère. Quand elle n’est pas active à la lingerie, Sr Denise se recueille dans la prière et l’adoration.
Cette présence au Seigneur lui a été d’un grand secours dans la longue période d’hospitalisation en infirmerie qu’elle a vécue à la Maison-Mère durant 7 ans, suite à des accidents cérébraux. Jusqu’à son dernier jour, malgré une dépendance totale, Sr Denise a gardé un lumineux sourire, avec le chapelet ou le Livre d’Heures en mains. Aussi, en ce mercredi 4 janvier, elle était prête quand le Seigneur l’a invitée auprès de Lui au terme du dîner ; doucement, elle a passé à la table du ciel.
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Sr Marie-Etienne Carron
1919-01.2012 |
Blanche vit une enfance heureuse, avec sa sœur cadette, dans une ferme de la plaine du Rhône, au cœur de la nature. Après une formation d’enseignante à l’Ecole Normale, elle assume une classe à tous les degrés à Saxé-Mazembroz.
Entrée à Ste-Ursule en 1943, Blanche se consacre à Dieu en 1945, sous le nom de Sr Marie-Etienne. Elle se forme au conservatoire de Fribourg, puis à la méthode Montessori qu’elle pratique à l’école annexe de l’Ecole Normale, dès 1950, après avoir enseigné à l’Orphelinat des Filles. Educatrice attentive aux enfants, Sr Marie-Etienne oublie ses ennuis de santé dans cette mission qui la passionne et qu’elle poursuivra à Grimisuat, puis en catéchèse à Sion. De 1973 à 1978, elle dirige le Bon Accueil, heureuse de réconforter les mamans qui viennent s’y reposer.
De retour à la Maison-Mère, après un temps de service à Notre Dame du Silence, elle continue d’y animer la chorale, partageant aux jeunes sœurs l’amour du chant grégorien. Ses multiples intérêts trouvent nourriture dans la responsabilité des revues qu’elle assume avec joie jusqu’à ses derniers jours, reconnaissante pour cette grâce d’ouverture au monde. Progressivement, son rythme de vie s’est ralenti, ses forces l’ont abandonnée et, dans la Paix, « le divin Enfançon » qu’elle aimait chanter, lui a ouvert les bras.
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Sr Ursula Staffelbach
1936-4.2011 |
Aînée de trois filles, Ruth vit une enfance heureuse au sein d’une famille ouverte à Dieu et aux proches. A 15 ans, la jeune Lucernoise découvre le Valais, la langue française et les sœurs ursulines de Sion où elle fait profession en 1957, sous le nom de Sœur Ursula. Ursula, c’est une sainte martyre qui a entraîné de nombreuses jeunes filles à la suite du Christ, un programme qui oriente la vie de Sœur Ursula, missionnaire dans l’âme.
Après une période d’études, elle enseigne à l’Ecole Normale dès 1969, toujours attentive à encourager, à soutenir, à partager la vie des jeunes qu’elle aime et dont elle se sent proche. De 1978 à 1987, elle dirige l’Ecole Normale des Filles du Valais Romand. Elle continue sa mission d’éducatrice à l’Ecole Normale, devenue mixte et au Foyer Shalom qui accueille des étudiantes.
De 1995 à 2001, elle assume la charge de supérieure générale de la Congrégation. Elle découvre avec joie la Côte d’Ivoire dont elle rêvait dans sa jeunesse et, jusqu’à son dernier jour, elle portera une affection privilégiée à nos sœurs africaines. Une nouvelle étape l’introduit à la pastorale paroissiale, à travers une insertion à Montana-Village. A partir de 2008, elle est responsable de la communauté de la Maison-Mère, toujours bienveillante pour chacune.
Des problèmes de santé nous ont alertées mais son brusque départ nous surprend et nous peine. En fraternelle affection, nous recommandons Sœur Ursula à votre prière et à votre souvenir.
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Sr Marie-Gérard Métrailler
1932-2011 |
Après avoir fêté trente ans de vie missionnaire en Côte d’Ivoire, le dimanche 6 novembre, Sœur Marie-Gérard a été mortellement fauchée par une voiture, en ville de Bouaké, le surlendemain. Le vendredi 11 novembre, elle a été ensevelie à la Paroisse de St Jean-Baptiste, après une messe de sépulture pleine de ferveur. Ainsi, le Seigneur a exaucé son désir d’être semence en terre africaine.
Sœur Marie-Gérard a commencé son chemin de vie au sein d’une famille de huit enfants, bien enracinée dans la foi. Baptisée Thérèse, elle marche sur les traces de sa Patronne, Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et, à 16 ans déjà, elle entre chez les sœurs de Sainte-Ursule, à Sion.
Consacrée à Dieu en mission éducative, devenue institutrice, elle enseigne dans des écoles ménagères, de 1956 à 1971, puis elle dispense durant dix ans des cours de travaux manuels à l’Ecole Normale des Filles, prenant soin d’approfondir sa formation biblique et théologique. Dès 1981, elle œuvre comme missionnaire en Côte d’Ivoire, catéchiste, formatrice à la vie religieuse, collaboratrice appréciée des prêtres, auxquels elle a toujours voué une grande estime. Elle leur réservait d’ailleurs une place de choix dans sa prière, une prière d’intercession pour le monde, qu’elle poursuit désormais dans la contemplation du Seigneur.
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Sr Marie-Philippe Nanchen
1935-9.2009 |
Cécile a commencé son chemin de vie au sein d’une famille enracinée dans la foi, courageuse face à la mort prématurée du papa. Dans la ferveur de ses 18 ans, elle quitte les siens afin de répondre à l’appel du Seigneur.
Consacrée à Dieu dans la mission éducative des Sœurs de Sainte-Ursule, devenue institutrice, elle voue son cœur et sa vie aux enfants. Proche de chacun d’entre eux, elle leur partage avec amour la Bonne Nouvelle, en classe d’application de l’Ecole Normale, à Sion, puis en catéchèse, dans le secteur de Martigny, dès 1992.
Jusqu’en juin dernier, elle a accompagné des premiers communiants vers la rencontre du Seigneur.
Ces deux dernières années, avec toute son énergie, Sœur Marie-Philippe a lutté contre la maladie, fidèlement soutenue dans son combat par sa famille, ses Sœurs Ursulines, ses Frères Chanoines du Grand-St-Bernard et ses fidèles amis en paroisse.
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