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Témoignages – Soeurs de Sainte-Ursule de Sion
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Témoignages

«Les sœurs, comme le souhaitait Anne de Xainctonge, ne porteront pas de grands flambeaux qui jettent un jour brillant dans l’Eglise, mais elles porteront de petites lampes qui éclaireront les jeunes filles, les servantes, les pauvres et les femmes, pour faire connaître et adorer Dieu par son divin Fils Notre Seigneur.» Constitutions, n°15

 

Des signes d’espérance !

A Sion, dans le contexte de la préparation à notre chapitre d’affaires, du 13 au 31 juillet 2012, nous avons vécu, durant la semaine pascale, une assemblée générale, ouverte par le partage de signes d’espérance, rencontrés sur notre route depuis Noël 2011. Ci-après, quelques perles, glanées au cours de la soirée. Ces perles nous révèlent que, dans notre mission apostolique éducative, notre Chemin de Vie passe par les autres.

     Partage des enfants

 Durant ce Carême 2012, j’ai proposé aux enfants de chœur de renoncer à la traditionnelle barre de chocolat, offerte après un service à l’autel, et de la remplacer par un bonbon et surtout par une pièce de cinquante centimes, à mettre dans la pochette de Carême, en partage avec des enfants pauvres. Avec joie, les filles et les garçons se sont engagés dans ce partage, renonçant parfois même à leur bonbon. Au moment où les pochettes de Carême étaient recueillies dans l’église paroissiale, ils sont allés apporter leur contribution, avec fierté, le visage rayonnant. Voilà une expérience qu’on a envie de renouveler quand on voit comment elle a contribué à faire grandir dans la foi, la joie et l’ouverture aux autres !                                 Sr Marie-Charles

 Tout faire avec l’ange gardien !

 Parmi les aides soignantes en service auprès de personnes âgées et de malades, l’une d’elles me frappait par son attention et son rayonnement. Un jour, la conversation s’est engagée dans le domaine de la foi… « Oh, vous savez, dit-elle, je ne suis pas pratiquante, mais je vis et je fais tout avec mon ange gardien ! Il me guide et m’accompagne ! »  Quel beau chemin de foi et de rencontres ! Si nous savions « voir » nos anges !…        Sr Jean-Marie

 Un témoin courageux

Ce Samedi-Saint, dans une petite communauté de religieux, la célébration était présidée par un ancien missionnaire, de plus de 75 ans, qui se relevait d’une intervention, suite à une jambe cassée. Il cheminait laborieusement mais fermement, avec l’appui de deux cannes anglaises. Toute la cérémonie était préparée avec soin, dans le détail, avec l’assistance d’un auxiliaire. Joie du feu nouveau, bénédiction, procession, lectures bibliques et même les déplacements symboliques étaient respectés. Aussi, quand le célébrant a commenté la foi des femmes venues au tombeau et quand il nous a invités à renouveler notre profession de foi baptismale, ses actes courageux et rayonnants nous interpellaient encore plus fort que ses paroles …                                                                                                                                                                                                                         Sr Brigitte

 Un collier d’amitié

Au Centre « Suisses Immigrés » où je donne du français, bien des étudiants se manifestent par leur ardeur au travail, leur intérêt soutenu, leur reconnaissance. Au temps des fêtes de fin d’année, l’un d’eux m’attend discrètement après un cours. Il sort de sa poche un précieux sachet qui renferme un cadeau et porte un petit message « Vous êtes précieuse pour moi ! » J’ouvre le sachet … j’en tire un bracelet et un magnifique collier. L’étudiant ajoute son commentaire : « Ma femme fait de très belles choses. Je lui ai demandé de préparer une parure en bleu, parce que c’est la couleur de votre robe. » La couleur de la robe … mais surtout un beau geste d’amitié reconnaissante !                                                Sr Marie-Georges

Des anges gardiens sur la route

 Au début de la Semaine Sainte, je voyageais seule, pour la première fois, entre Abidjan et Sion. Heureusement, partout, aux moments cruciaux, des bras se présentaient pour soulever les valises, une main amicale me montrait la direction, une parole encourageante me soutenait. Arrivée ainsi sur le quai de la gare à Sion, quelqu’un m’interpelle.

  • « Où allez-vous ma sœur ? Voulez-vous prendre un taxi ? C’est 15 francs jusqu’au sommet de la Ville, chez les Hospitalières ; 12 francs, au Pré d’Amédée.
  • Monsieur, j’ai trois pièces : deux de cinq francs et une, d’un franc.
  • Ca ira, ma Sœur, entrez dans la voiture ! »

A l’arrivée, j’ouvre le porte-monnaie et je le vide pour tendre l’argent au chauffeur. Il ne prend qu’une pièce de cinq francs et me dit : « Le reste sera votre cadeau de Pâques ! »                                                                                                                                                                                   Sr Lisette

 Un regard inoubliable

 Dans une résidence de personnes âgées, parmi les pensionnaires, un homme semble en fin de vie. Il ne peut plus parler, plus se manifester. Cependant, il me regarde intensément. Que faire ? Faut-il lui apporter la communion ? Quelqu’un me dit : « Ce n’est pas la peine, il n’avale plus ! » Ce regard me poursuit. Je propose au pensionnaire :  – « Je vais vous donner un tout petit morceau d’hostie, puis un peu d’eau pour avaler. Même si le morceau est très petit, Jésus est tout entier. » Toujours le même regard intense … Je prépare une fraction d’hostie, une pipette d’eau. L’homme communie et son regard devient tellement lumineux que j’en suis bouleversée. Le lendemain, j’apprends qu’il est décédé et je ne pourrai plus oublier ce regard de Lumière.                                                                                                                                                                                          Sr Théodora

 L’obole de la veuve

 Pendant le Carême, une veuve très âgée veut apporter sa contribution au partage, mais que donner ? Avec sa rente, elle ne va pas bien loin ! Alors, elle prépare soigneusement l’alliance de mariage de son mari, précieusement conservée, elle y ajoute la sienne et envoie les deux, à Lucerne, demandant qu’on puisse les fondre dans le métal d’un calice. Peu après, la dame reçoit une chaleureuse lettre de remerciements qu’elle relit parfois pour s’encourager.                                                                                                                                                                                                Sr Anna

 En chemin de Croix avec des enfants

 Avec un groupe d’enfants, nous faisons le Chemin de Croix de Longeborgne. Tous participent avec grande ferveur. A chaque station, l’un d’eux vient présenter une image au groupe qui médite l’évènement. Une petite de moins de trois ans trottine aussi, attentive de ses grands yeux. Quand elle a compris le déroulement, elle s’approche de moi, à l’une des stations et demande : « Moi, image ! » (C’est moi qui veux montrer l’image !)

Vers la fin de la prière, l’un des enfants devient de plus en plus pensif puis, tout à coup, il m’interpelle : « Pourquoi Jésus n’est pas parti avant d’être cloué ? » C’est beau le mystère d’amour de Dieu qui se révèle aux petits.                                                                                         Sr Marie-Thérèse

 Un sacrement de bonheur

 Au mois de mars, en lien avec la visite des malades, nous proposons parfois le sacrement des malades. En effet, le Curé, un diacre et moi-même, rencontrons un certain nombre de personnes isolées, alitées. Ainsi, une nonagénaire parfois dépressive et scrupuleuse.

  • « Aimeriez-vous recevoir le sacrement des malades, Madame ? 
  • Volontiers, si c’est possible ! »

La cérémonie se déroule, le mari participe ; la femme reçoit également la communion : tout se passe dans le calme et la paix. Le lendemain, j’entre pour saluer cette dame au passage. Je la trouve rayonnante. « Je crois que je suis tombée amoureuse du Curé, me dit-elle. » En tout cas, la joie habite son cœur et la rencontre sacramentelle du Seigneur a renouvelé son espérance.                                                                                        Sr Marie-Régis

Un rôle de grand-mère

 A l’occasion, une ou deux fois par mois, avec Sr Francine, nous jouons un rôle de grand-mère, pour un ou deux enfants, dont le plus jeune fréquente l’école enfantine. En effet, la maman, seule pour les élever, n’est pas toujours libre pour s’en occuper, à cause de son travail. Pour le garçonnet de cinq ans, un grand bonheur, c’est de préparer du pain avec moi, de pétrir la pâte, de voir le fruit de son travail, dont il est fier. Il aime aussi sortir dans la campagne et admirer les pierres, les fleurs, les couleurs … Son émerveillement me fait du bien et je suis la première heureuse de redécouvrir avec lui les beautés de la création.                                                                                                                                                                      Sr Rachel

 Pauvretés nouvelles et cachées en Côte d’Ivoire

Selon notre charisme et nos possibilités, en réponse aux besoins de l’Eglise et du monde, nous avons pris l’option, au Chapitre de 2007, d’être attentives aux pauvretés nouvelles et cachées. Lors d’une assemblée générale de la Région d’Afrique, en fin d’année 2011, quelques sœurs ont accepté de partager une expérience.

 

Sr HenrietteAccueillir des jeunes en danger

Dans la crise postélectorale, sept élèves gendarmes et une famille ont trouvé refuge auprès de Sr Henriette à Zépréguhé, dans le diocèse de Daloa. La famille logeait chez elle, à la maison, et les jeunes, à la ferme, pour leur sécurité. Elle partageait le repas du soir avec eux et cela pendant trois semaines. Durant cette période, Sr Henriette a gardé le contact avec les familles de ces sept jeunes pour les rassurer.

En plus de ces jeunes, Sr Henriette a partagé son riz avec les familles en manque dans le village. Après la crise, les jeunes lui ont offert un complet de pagne (3 morceaux de pagne) en signe de reconnaissance.

Sr ClémenceSoutenir un soldat découragé

A la Radio, Sr Clémence reçoit un soldat de l’ONUCI qui se confie à elle. Il est désespéré parce qu’il vient de découvrir qu’il est séropositif, alors qu’il ne l’était pas avant de quitter son pays, le Sénégal, pour venir en mission en Côte d’Ivoire. La sœur lui conseille de refaire son test dans un autre centre car on aurait pu se tromper. Il refait son test et se découvre séronégatif. Il vient l’annoncer avec joie à Sr Clémence et, par reconnaissance, il offre des vivres à la communauté. Rappelé au Sénégal, il garde de bonnes relations avec la sœur en l’appelant de temps en temps.

Sr MadeleineAccompagner une jeune fille enceinte

Au centre de promotion féminine, une jeune fille enceinte se confie à Sr Madeleine car l’auteur de la grossesse veut qu’elle se fasse avorter. La sœur rencontre les deux jeunes gens et le jeune homme chrétien nie avoir encouragé l’avortement. La jeune fille est rejetée par sa tante, sa tutrice, alors que cette dernière est une chrétienne très engagée au sein de l’Eglise.

Sr Madeleine a soutenu la jeune fille jusqu’au terme de la grossesse et tout s’est finalement bien passé. La jeune fille a accouché d’une fille. Elle aurait voulu donner le prénom Madeleine à son enfant en signe de reconnaissance, mais la tante de son copain portant ce prénom lui rappelle des moments difficiles. Elle a donc demandé à Sr Madeleine de lui proposer un prénom pour sa fille.

Sr SuzanneRéconforter une femme abandonnée

Une femme enceinte de quarante ans est abandonnée par son mari. Elle a été soutenue par Sr Suzanne, Sr Clémence et toute la communauté du Noviciat. Sa grossesse a duré plus de neuf mois et elle a commencé à se culpabiliser. Elle a pensé que c’est Dieu qui la punissait et elle se laissait aller. Les sœurs l’ont accompagnée à la clinique où elle a accouché de jumelles. Une est décédée plus tard mais l’autre va bien. Cette femme a gardé le contact avec les sœurs.

Sr Dorcas Rester honnête et résister à la tricherie

Dans le milieu estudiantin, les étudiants ont souvent recours à la tricherie pour avoir de bonnes notes ou pour être admis aux examens, cela à leurs risques et périls. Au cours des examens de fin d’année, particulièrement pendant les épreuves d’une matière assez difficile, Sr Dorcas a dû résister à la tentation de la tricherie comme le lui proposait l’ensemble de la classe. Elle a tenu compte de la dignité de son état de vie. Elle avait un témoignage à donner et c’est ce qu’elle a fait. Même si elle pense avoir parfois mal travaillé, elle est fière d’avoir donné un signe aux étudiants et sauvé l’honneur des religieux, car elle regardait au-delà d’elle-même.