Sœurs de Sainte-Ursule de Sion
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Guinée 2020
Mission éducative
Envoyées par le Père, en Jésus En Jésus, l’Envoyé du Père, les Ursulines sont envoyées au monde d’aujourd’hui. Quand elles s’engagent dans la vie religieuse, elles se consacrent à Dieu au moment de la communion, pour signifier qu’elles vont, par Lui, avec Lui et en Lui, incarner la Tendresse de Dieu, là où elles sont envoyées. Envoyées, donc reliées, d’une part, à Jésus qui les envoie, d’autre part, aux frères et sœurs qu’elles vont rencontrer. « Je me dispose à faire ce que Dieu attend de moi. » Mère Anne A l’écoute de la Parole Anne de Xainctonge, Fondatrice des Ursulines, voulait des sœurs « bien revêtues de Jésus-Christ », sinon comment témoigneraient-elles de Lui ? L’oraison quotidienne et une lecture assidue de la Parole de Dieu leur permettent de contempler Jésus priant, enseignant, guérissant, bénissant … ceux qui viennent à Lui. Ainsi, Jésus devient pour elles le Chemin qui les conduit au Père comme aux frères et sœurs proches ou lointains. Mettre la Parole au cœur de sa vie personnelle comme de sa mission, c’est, pour chacune, une invitation pressante des Constitutions. Une mission au service de l’Eglise en Suisse ou en Côte d’Ivoire Vouées à une mission éducative, les Ursulines s’engagent au service…
En Suisse
En pastorale paroissiale ou diocésaine Après des années vouées à l’éducation des jeunes, la plupart des Ursulines ont accueilli une mission en pastorale paroissiale ou diocésaine. Souvent, la proximité de la retraite professionnelle a amorcé le virage de cet engagement. Aujourd’hui, des Ursulines animent les presbytères de Bramois, d’Hérémence, de Montana. De là, comme de la Maison-Mère ou de Platta, à Sion, les sœurs s’impliquent dans : l’accueil, la visite des personnes âgées, malades, isolées, en deuil … le parcours des sacrements, l’animation liturgique, l’école de la prière, les mouvements d’Eglise … les cours aux étrangers, l’accompagnement d’élèves, de requérants d’asile … la participation aux conseils de communautés, aux équipes pastorales, aux chorales … la direction de la Maison diocésaine « Notre Dame du Silence » … Vivre la fraternité de l’Evangile Dans notre monde pluraliste, les Constitutions invitent les Ursulines à se « préoccuper de tout ce qu’il y a de vrai, de noble, de juste, de pur, d’aimable, afin de consacrer toute valeur à la gloire de Dieu ». Encouragées à cultiver le préjugé favorable, les sœurs apprennent à découvrir les richesses des différentes cultures, nationalités, religions, générations. L’exercice de découverte se poursuit dans l’accueil, l’écoute, le dialogue et … les difficultés à…
En Côte d’Ivoire
Répondre aux besoins du pays Depuis 2002, la Côte d’Ivoire a connu la guerre, l’insécurité, les pillages, une régression économique et culturelle. Fidèles à leur mission éducative, les Ursulines ont adapté leur engagement pour répondre aux attentes de la population. Présentes dans quatre Diocèses, les sœurs œuvrent: dans la formation : enseignement, foyer de jeunes filles, formation professionnelle, projets agro-pastoraux … dans la santé : dispensaires, consultations pré et post-natales, éducation nutritionnelle, soin de handicapés, d’enfants vulnérables … dans la pastorale : catéchèse, formation d’animateurs, collaboration à une radio diocésaine, visite des malades, mouvements d’enfants, de jeunes, d’adultes … Exercer une mission éducative Quelle que soit la tâche qui lui est confiée, chaque Ursuline essaie de l’accomplir en éducatrice. Par l’enseignement, l’élevage ou la catéchèse, les Ursulines veulent aider les personnes à se mettre debout, face à leur vie, comme dans leur foi. Dans leurs engagements, les sœurs collaborent avec tous les croyants qui travaillent à construire un Peuple de frères : musulmans, protestants, adeptes des religions traditionnelles … Compatir et faire grandir Adultes, jeunes et enfants se trouvent souvent dans des situations de détresse. Les Ursulines compatissent à ces malheurs. Elles accueillent, encouragent, soutiennent et essaient d’accompagner vers une nouvelle espérance en Jésus,…
2020 : Annonce de voeux
2017 : 1ère profession religieuse
2016 : vœux perpétuels à Yamoussoukro
En Guinée
Sérédou 8 avril 2020
Automne 2016
Témoignages
« Les sœurs, comme le souhaitait Anne de Xainctonge, ne porteront pas de grands flambeaux qui jettent un jour brillant dans l’Eglise, mais elles porteront de petites lampes qui éclaireront les jeunes filles, les servantes, les pauvres et les femmes, pour faire connaître et adorer Dieu par son divin Fils Notre Seigneur. » Constitutions, n°15 « Je suis avec vous tous les jours … » Née sur les rives du lac de Zürich, baptisée dès le berceau mais élevée dans une famille peu pratiquante, je vivais dans l’harmonie avec mes proches et l’insouciance des choses de Dieu. A seize ans, premier déclic ! Accueillie comme stagiaire par les Ursulines de Sion pour apprendre le français, je regarde vivre les sœurs, en particulier la maîtresse de français, proche des jeunes, et qui incarnait pour nous la bonté même … Dès lors, Dieu a mis des guides sur ma route : des sœurs, un prêtre qui m’accompagnaient et m’aidaient à discerner le chemin. A 23 ans, je suis entrée à Sainte-Ursule, toujours habitée par la question : « Est-ce vraiment ma place ? » A mon engagement définitif, j’ai trouvé la paix. Dès lors, j’ai pu dire : « Oui, ma place est ici. Je peux y vivre pleinement mon baptême dans le…
Parole de vie
Rencontre des jeunes consacrés
La compagnie
Aux origines Vers 1860, Mgr BLATTER, doyen du Chapitre de la Cathédrale, prend en mains l’Orphelinat des Filles à Sion. Il fait appel aux Ursulines de Brigue pour assumer l’éducation des enfants. Afin d’assurer l’avenir de cette œuvre, il souhaite une implantation des Ursulines à Sion. Pressées de plus par l’Evêque, Mgr JARDINIER, qui tient à établir à Sion une congrégation vouée à l’éducation, les sœurs de Brigue décident de laisser Sion s’ériger en maison indépendante. Ainsi se crée, en 1884, la Compagnie des Sœurs de Sainte-Ursule de Sion qui remonte, par Brigue et Fribourg, à la fondation d’Anne de Xainctonge à Dole, en 1606. Les premières sœurs continuent leur tâche éducative auprès des orphelines, avant de s’engager dans les classes allemandes de la ville. Bientôt, l’Etat du Valais demande aux Ursulines de prendre en charge la construction et la direction de l’Ecole Normale des Filles, ce qui est réglé par convention en 1912. Puis, le champ éducatif des sœurs s’élargit avec la création des écoles ménagères, les colonies de vacances en été, l’animation des mouvements d’apostolat des enfants et des jeunes. Ecole ménagère de l’Orphelinat vers 1920 Cours de cuisine à l’Ecole Normale vers 1940 En 1953, répondant à…
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